2023, c’est l’année de la renaissance : nouveau nom (The French Touch NZ devient Wepa Wepa), nouvel album, nouveau spectacle mis en scène, avec création lumière, costumes et décors. Le groupe a dévoilé toutes ces nouveautés sur scène, lors du concert événement du 7 avril 2023 au Rockstore de Montpellier, terre d’accueil du groupe. Puis partout en France lors de la tournée d’été qui a suivi.
The French Touch NZ, c’était l’histoire d’Etienne et de Victor qui se rencontrent en Nouvelle Zélande (d’où le NZ) en 2013. De retour en France, ils sont rejoints par Thierry et Samuel. Ce quatuor, avec son sourire au coin des instruments, écume les routes de France et essaime les valeurs de son propre style musical, la Pop’n’Joy.
Trois albums graveront dans le polycarbonate les acrobaties scéniques de ces loustics, et puis et puis … 2020. Etienne décide de quitter le groupe, il est remplacé par Buynta. Et le groupe décide d’évoluer de quatuor à quintet, avec l’arrivée de Valentin. Une nouvelle histoire commence, comme une renaissance. Une nouvelle identité, enrichie d’autres influences. Wepa Wepa est né, tout en onomatopée.
10 ANS DE POP’N’JOY
De l’espoir, de l’amour, du partage, voici l’essence même de la Pop’n’Joy inventée par Wepa Wepa. Un style musical transmis avec bienveillance et une générosité assumée qui mettent en joie. Entre Pop et chanson française, Wepa Wepa met du sourire sur tous ses instruments. “[…] Deux guitares, un violon et une voix
agitée, une contrebasse et un cajon qui n’arrête pas de taper […]”*, entrelacés autour de textes et de compositions originales influencées par Cali, Louise Attaque ou encore Tryo. Cinq musicien.ne.s en acoustique qui entraînent les spectateurs les plus calmes à virevolter sur des airs de violon exaltés et des riffs de guitare frénétiques.
L’ALBUM WEPA WEPA
Ce quatrième opus, éponyme du nouveau nom du groupe, consacre son évolution et son renouveau. Des textes enjoués et poétiques remplissent les treize nouveaux titres de l’album, portés par une musique dansante et joyeuse. La Pop’n’Joy est donc de retour, parsemée de nouvelles influences rock, ska, reggae et de ballade, assurant la nouvelle signature du groupe. Ce troisième album studio, enregistré au studio Lakanal de Montpellier, a été l’occasion pour les 5 musicien.ne.s de s’entourer pour la première fois d’un coach musical, d’une coach vocale, d’un réalisateur et d’un arrangeur.
Début du concert à 18h15
Il n’apparait dans aucun guide touristique, pourtant, l’Hôtel Karavan existe bel et bien quelque part dans le 20ème arrondissement de Paris et les musiciens du monde entier jouent du coude pour y poser leurs valises.
Il est né dans la tête de Toma Feterman, il y a plus de 20 ans. Ce p’tit gars de Ménilmontant dont la famille d’Europe centrale a trouvé refuge sur la butte, rêve de voyage, du haut de sa tour HLM. Mais contrairement aux grands explorateurs qui veulent parcourir le moindre recoin du globe, notre aventurier sédentarisé veut créer un asile dans son trois pièces pour y accueillir toute la planète .
Pour tout bagage, il a 20 ans, même pas 20 euros en poches, mais une guitare, une trompette, un moulin à paroles et de grandes ambitions. Il doit monter son affaire, il lui faut un équipage. Pas de mercenaires prêts à déserter dès la première avarie. Non, des pirates, des vrais, fidèles au capitaine. Il recrute le feu follet catalan,
Llugs, tromboniste, fiscorniste et tchatcheur qui se chargera des panneaux solaires ainsi que tout ce qui permettra au groupe d’arrimer son autonomie énergétique. Puis, Zinzin Moretto, le petit mousse colérique qui souffle dans son saxo comme la tempête dans les voiles, Pat Gigon, le barbu jovial qui tape sur le tambour pour rythmer l’effort des galériens, Ben Body l’imperturbable bassiste qui cale la coque sur ses ondes graves et assure l’équilibre. Ensemble, ils construisent les fondations de l’hôtel ambulant. Toma va concocter ses compos dans leur cuisine de fortune et grâce à leur premier tube « Salade Tomate Oignon » (qui deviendra le générique radio du Tour de France aux Pays Bas), ils commencent à sillonner les clubs de l’hexagone, puis d’Europe et bientôt des quatre continents… Durant leurs nombreux voyages, ils amassent un trésor, monnaie d’échange qui leur permet de poursuivre l’aventure dans les festivals du monde entier. Chaque souvenir, chaque instrument, chaque refrain, devient un élément de décor de leur palace. Pendant 20 ans, ils font le tour de la planète et accumulent les pierres nécessaires à l’édification de leur hôtel des voyageurs : L’Hôtel Karavan peut alors enfin ouvrir ses portes .
Pour la cérémonie d’ouverture qui coïncide avec leur anniversaire, c’est la bousculade. Les portes sont trop étroites pour accueillir la foule bruyante et bigarrée. A la réception, on croise une baronne franco-camerounaise (Sandra Nkaké) qui fait aussi la manche dans le métro. Une comtesse carioca (Flavia Coelho) qui défend la veuve et l’esquimau occupe la suite roturière du 1er étage. Chambre 21, squatte un vieux punk revenu de « La traversée du désert » (Sanseverino) . Une chamane zoréole en exode (Oriane Lacaille) partage avec Tryo la suite tropicale. Au 2ème étage, la bar sidi-brahim est tenu par des chti-colombiens qui portent la chapka (Sidi Wacho). Des babas algériens cool (Hakim Hamadouche et Kenzi Bourras) y sont arrivés par les Raï avec un claviériste kanak (Loulou Upane) et une fanforale du Douzbekistan. On y croise aussi des kabyles occitans (Mouss et Hakim) perdus sur la route des roms. Et une barmaid turque assure le service (Hadouiti Orchestra).
Au fond du couloir à gauche, des loubards de Montreuil en santiag (Aalma Dili) jouent au 4.21 avec des klezmorim bataves (Amsterdam Klezmer Band) et une tsigane hongroise (Erika Serre). Une bande de SDF (la Rue Ketanou), accompagnés d’un accordéoniste breton (Jérôme Soulas) viennent de rafler la mise. Dans la salle de restaurant, c’est self-service. Döner Kebab concocté par un clarinettiste turc (Ramazan Sesler), poivrons farcis de fanfares (Ekrem Mamutović), ou charcuteries calabraises et pommes d’amour serbes (DJ Tagada & Jabuka). Au 3ème étage, la suite « belle étoile » est pleine à craquer. Un gnawa marocain (Medhi
Nassouli) y fait du bivouak, à côté d’un descendant de russe blanc, nihiliste (L3KAH). Le barbecue est assuré par un certain Romain Michel et la mauvaise réputations des manouches (Stochelo Rosenberg) et des gitans (Tato Garcia) y est de bonne augure. Il y a même un institut de beauté tenu par des rastas avec une dread sur la langue (Danakil).
Mais ce qui fait la légende de l’Hotel Karavan, c’est l’illustre fantôme qui le hante : Le grand Rachid Taha parraine la maison close depuis l’au-delà. Bref, c’est la « chianlie »… Mais comme le dit le taulier, Toma Feterman : « Une homme de méninge, n’est pas là pour faire le ménage.» 20 ans, 20 titres, et si il avait pu faire rentrer 2000 invités, il l’aurait fait.
Cette sono mondiale qui doit faire jubiler RKK et Jean François Bizot (Radio Nova) dans leur tombe s’échappe par toutes les fenêtres de l’hôtel. Un lieu labyrinthique où même le placard à balai sert de cabine d’enregistrement. Il ne manque plus que la maison poulaga pour embarquer tous ces zulus ! Tout le monde veut être de la fête et participer à ce joyeux bordel car ces hôtels se font rares. La planète nous a signifié l’avis d’expulsion, la guerre frappe à notre porte, les âmes tristes se recroquevillent sur leurs petits barbelés, l’idiocratie nous parle d’intelligence artificielle et l’industrie du disque se résume à un filet de voix plaintif et nombriliste coincé dans l’auto-tune . Heureusement, il reste encore une auberge espagnole à bas prix prête à accueillir tous les rescapés du formatage généralisé .
Bon anniversaire la caravane : Que le 20 coule à flots, Que vos 20 ans soient 30 rugissants, que votre exploration de la musique puisse aller 20 mille lieues sous les mers et que l’Hôtel Karavan puisse exister encore 20 mille ans. je laisse le dernier mot au présentateur du 20 H 20, le poète grolandais Jules Edouard Moustic : « BANZAIIIIIIIIIIIIIIIII »
R.Wan
Début du concert à 20h00
Formé en 1998, GROUNDATION compte parmi les légendes du reggae mondial. En 2018 le groupe mythique de reggae jazz californien se reforme autour de son leader HARRISON STAFFORD. Celui-ci s’entoure de la crème des musiciens issus comme lui de la prestigieuse Sonoma State University. Le son reggae empreint de jazz qui a fait toute l’originalité et la réputation de GROUNDATION est toujours manifeste, et cette nouvelle génération vient l’honorer en y insufflant tout son talent et sa créativité.
GROUNDATION a sorti son 10ème album studio “ONE ROCK”, en 2022. Ce nouvel opus vient perpétuer la légende du band avec un son et un esprit poussés encore plus loin. 9 chansons intenses aux arrangements complexes, aux mélodies prenantes et aux paroles qui traitent de la condition humaine, de l’esprit humain et de l’état du monde.
Toujours soucieux de respecter ses aînés et ses prédécesseurs, GROUNDATION réunie des légendes du reggae jamaïcain : ISRAEL VIBRATION, les CONGOS et THE ABYSSINIANS. Comme pour toutes les sorties de GROUNDATION, cet album a été enregistré de manière strictement analogique sur une bande 2”, avec JIM OX (Lion and Fox Studios) à l’enregistrement et au mixage.
En 2023, le groupe donne une trentaine de dates en Europe avec un nouveau spectacle pour célébrer les 20 ans de l’album mythique «HEBRON GATE» ! Le groupe joue en entier cette masterpiece reggae, qui a marqué toute une génération et propulsé GROUNDATION vers de nouvelles sphères et une reconnaissante mondiale,
notamment grâce aux critiques unanimes des médias. En parallèle de la tournée, HARRISON STAFFORD collabore avec l’artiste Brain Damage pour une version dub retravaillée de « HEBRON GATE », paru sous le nom de « Dreaming From An Iron Gate » chez Baco Records.
Prochain rendez-vous : l’été 2024 avec une tournée des festivals européens ! L’occasion de (re)vivre sur scène l’album « ONE ROCK » et tous les classiques de GROUNDATION.
Cette symbiose absolue de reggae roots et de jazz expérimental est déroulée à la perfection par des musiciens et choristes virtuoses, qui nous transportent entre montées et explosions fracassantes, solos éblouissants, envolées dub ou jazz, passages étonnamment intimistes… Alliés à la voix et à l’énergie si particulière d’HARRISON
STAFFORD dont on peut ressentir la puissance mystique dès les premières notes, la messe est dite !
Début du concert à 22h00
Tetra Hydro K, c’est un laboratoire sonore dans lequel deux alchimistes du dub expérimentent de multiples sonorités pour s’inscrire durablement sur la scène électro-dub française. Pour les 1 an de l’album « Odyssée », le duo de producteurs revient cette année avec un nouvel EP « Odyssée Live Version ».
Issus respectivement de l’univers de la free party et du trip-hop, leurs inspirations prennent source chez les ténors du dub tel High Tone, Improvisator Dub ou encore Kaly Live Dub. Kanay s’attèle à créer une rythmique implacable tandis que Krilong apporte son génie mélodique au saxophone. Électronique ? Acoustique ? Dub ? Drum’n’Bass ? Tetra Hydro K se concentre sur la combinaison d’éléments organiques dans un univers électronique. Après 4 EPs depuis 2010, le groupe a décidé d’évoluer en 2016 avec un premier album « Labotomie ». S’en suivront 2 autres albums en 2017 et 2018 puis la saison 1 des désormais fameuses « Smoking Sessions » l’année dernière.
Début du concert à 00h30